Lady Magnesia, Zweimal Alexander
Juin 2026 | ||||||
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Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
En allemand avec surtitres en allemand et en anglais
Introduction à l’œuvre 30 minutes avant le début de la représentation
Comédies noires, pièces policières ou parodies d’opéra ? Les pièces en un acte Lady Magnesia (composée en 1975) et Alexandre Bis (composée en 1937) sont aussi difficiles à classer que leurs deux créateurs polyvalents eux-mêmes, Mieczysław Weinberg et Bohuslav Martinů. Le point de départ est identique dans les deux œuvres : un mari accuse sa femme d’infidélité et prend les mesures qu’il juge nécessaires. Mais leurs plans dérapent vite : George veut assassiner Magnesia, mais se laisse entraîner dans une conversation avec elle. Alexandre, de son côté, met en scène une comédie d’erreurs pour tester la fidélité de son épouse – mais c’est justement à ce moment-là qu’elle commence à rêver d’une aventure. Là où, par exemple, le Così fan tutte de Mozart baisse le rideau, ces œuvres démarrent véritablement : la méfiance des hommes conduira-t-elle à une fin heureuse ? Une preuve exigée de fidélité apportera-t-elle la clarté souhaitée, voire une purification, ou ne fera-t-elle qu’entraîner l’échec de la relation ? Les deux opéras trouvent finalement des réponses différentes, que Weinberg et Martinů expriment avec des ruptures ironiques, des intermèdes jazzy et une imagination délirante.